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La magie de l’auto-édition

Guides iniatiques en deux volumes : "Féeric les lieux magiques" et "Montmartre le lieu de la face"

Eric Le Nouvel, auteur créatif dans la sphère de l’inspiration-vibration-transmission, vient de publier deux volumes de sa collection « Féeric, les lieux magiques ».

Eric, pourquoi avez-vous choisi l’auto-édition ?

Ayant présenté sans succès mon manuscrit de “Féerie initiatique” à divers éditeurs potentiels, je me suis tourné vers cette solution présentant un certain nombre d’avantages : maîtrise totale du projet, liberté, coût abordable, souplesse du tirage, etc. Par contre, il nous fallait sortir un produit culturel original, bien dans sa niche, attrayant et à prix correct, avec un vrai plan marketing, communication et vente. Et pensant d’abord l’obligation de résultat du produit fini, la rentabilité éventuelle plus tard.

Mon projet « Féeric, les Lieux magiques – Le Code des Lieux » (168 pages avec couverture cartonnée)était une gageure à réaliser pour un livre destiné à la vente au prix de lancement de 20 € TTC avec un minimum de marge brute.

Le concept était en ligne depuis 2012 sur le site www.feeric-lieuxmagiques.com, présentant plus de 200 articles, avec une image de marque établie, en particulier par des produits dérivés proposés (posters et cartes postales) ici et dans des salons de Féerie. Là, il s’agissait de transformer l’essai par l’édition d’un livre-digest positionnant un ensemble cohérent au grand public.

Il ne me restait qu’une seule chance de réalisation au bout de l’entonnoir : ce fut le Studio Pessinger. Je me déplaçais même jusqu’à Périgueux (Dordogne) pour rencontrer Emmanuelle Billard travaillant jusqu’à présent en majorité sur des livres d’art-monographies à diffusion privée.

Etes-vous satisfait du résultat ?

Comme mes lecteurs, je suis très satisfait du résultat. Je voulais un beau livre attractif, invitant aux différents degrés de lectures, avec quelques étincelles de connaissance, comme dans les vrais contes et légendes d’autrefois. Pas le “réchauffé” ou le “copié-collé” illisibles que l’on nous propose trop souvent aujourd’hui par absence d’originalité réelle, sauf celle réelle du conteur intervenant.

La force séduisante de l’ouvrage s’impose tout de suite grâce au graphisme de la l’illustrateur (Tudor BANUS), magnifié par la qualité de la couverture et de l’impression.

L’appréciation générale « c’est un beau livre » s’impose indiscutablement. Pour le fond, on verra plus tard, ou jamais, tant la forme prime désormais partout. L’objectif initial est atteint ; déjà ça.

Idem pour le second titre Montmartre le Lieu de la Face (160 pages) au prix de lancement de 20 €. Là, le challenge du créneau étroit d’une “promenade kabbalistique” mais sur un nom plus porteur. J’avais préféré alors sortir deux titres à 100 exemplaires chacun, plutôt que de miser seul sur le premier avec un tirage double.

Emma a donné la mesure de son travail sans compter, de sa compétence professionnelle et de son talent.

Par quels biais diffusez-vous votre livre ? Comment peut-on le commander ?

Pour l’instant, uniquement bouche-à-oreille, salons spécialisés en province et à Paris, en Belgique et Suisse, dépôt-vente gracieux à Brocéliande…

Et en ligne : mon site et sa boutique, et seul eBay dont le commissionnement reste supportable.

L’information circule aussi via un autre blog www.ericlenouvel.wordpress.com et facebook.

Qu’aimeriez-vous ajouter ?

Trois choses importantes :

– l’auto-édition peut tout autant fragmenter ou saturer certains segments de lectorat, mais en ouvrir d’autres. Néanmoins on peut véritablement parler d’une foire d’empoigne générale dans le monde du livre.

– la rentabilité est un facteur crucial. Malgré la performance actuelle qualité-prix atteinte sur les deux premiers volumes, il me manque les points de marge nécessaires pour figurer sur Fnac.com ou Amazon, ou avec un diffuseur, des libraires, des points de vente, etc. Mais en sacrifiant entre 30 et 50% de marge brute, tel est le ticket d’entrée.

La solution ne se trouvera pas non dans le lourd investissement d’un gros tirage pour tenter de faire baisser le prix de revient. Les salons, les frais de déplacement deviennent aussi de plus en plus chers ; le marketing et la communication coûtent. Il faut aussi amortir le coût de la conception graphique. Plus que jamais, nous sommes en majorité soumis à la dictature du point mort comptable qui n’en finit pas de grimper.

Face à cette épreuve, en un mot, la quadrature du cercle, exigeante et stimulante. Ce combat n’est pas celui d’un artiste vendant son catalogue pour fidéliser ses clients.

– mais l’auto-édition ciblée et qualitative via Emma Billard, et son imprimeur choisi, permet également une stratégie haut-de-gamme de démarchage auprès d’éditeur(s) bien en vue. Certes, vous investissez d’abord dans une première édition limitée, mais vous mettez ainsi toutes les chances de votre côté pour vous faire connaître chez les professionnels, quitte à en faire basculer un dans votre faveur. Cela arrive.

Les paris restent ouverts. Du début à la fin, il me reste la seule confiance en sa chance unique. Dont acte.

A suivre.

Eric Le Nouvel

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